Pour 75% des enseignants la revalorisation ne sera que de 96€ par mois bien loin de la promesse initiale.
La revalorisation des enseignants est un sujet qui a suscité beaucoup d’espoir et de débats ces dernières années en France. En effet, la question de la rémunération des enseignants est cruciale pour assurer un enseignement de qualité et valoriser le travail de ces professionnels.
Cependant, les récentes annonces concernant la revalorisation des enseignants ont suscité la déception chez de nombreux enseignants. En effet, la revalorisation annoncée initialement lors de la campagne présidentielle était prévue pour janvier 2023 et devait se traduire par une augmentation de 10% pour tous les enseignants, sans conditions. Cette promesse n’est pas tenue.
En effet, pour ceux qui ont 15 ans d’ancienneté ou plus (soit environ 75% des personnels), la revalorisation se traduira par une augmentation de seulement 96€ net par mois de la prime ISAE qui ne compte pas dans le calcul de la retraite. Cette hausse, qui interviendra en septembre 2023, est bien loin de la promesse initiale. Elle ne compense même pas l’inflation sur une année.
Le montant est même temps en dessous de l’annonce du président Macron qui a évoqué jeudi une hausse de « entre 100€ et 230€ » et qui a été reprise par le ministre.
Le pouvoir d’achat des enseignants continuera à baisser, comme cela a été observé au cours des dernières années. Cette situation est préoccupante car elle risque de décourager de nombreux enseignants et de porter atteinte à la qualité de l’enseignement en France. Il est donc essentiel que des mesures plus ambitieuses soient prises pour reconnaître la valeur du travail des enseignants et leur garantir un salaire décent.
En somme, la revalorisation des enseignants est un enjeu crucial pour assurer un enseignement de qualité en France. Cependant, les récentes annonces de revalorisation sont loin de répondre aux attentes des enseignants et risquent de ne pas suffire à garantir un salaire décent pour ces professionnels.
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Pourquoi toujours pointer le négatif ?
Réfléchissons à ce que nous pouvons construire de positif ensemble pour les enfants.
Bien-sûr. Quand il y a un second salaire décent dans la famille on peut se permettre de travailler pour la gloire…
Décent ? Travailler pour la gloire ? Un petit oeil aux salaires moyens et médians en France pour remettre les curseurs a leur juste place
A quand limiter toutes les classes à 22/24 MAX. Déjà nous pourrions avancer…. que faire quand à 28/30 élèves sont alllophones, porteur de handicaps (ulis), itep dans nos classes avec des élèves déjà en très grandes difficultés. Donner moi une baguette magique, on se donne à fond, mais l’épuisement est hormis présent…. alors 100 euros n’y changeront rien…..je réclame de l’humain…..un peu de reconnaissance…
Peut-être qu’il y a de l’argent plus prioritairement pour ceux qui débutent que ceux qui ont 15 ans d’ancienneté ? 96 c’est pas 100 mais si maintenant on va chercher le détail pour encore expliquer que les promesses ne sont pas tenues, que ça ne va pas, on n’arrivera jamais à rien. Le but c’est bien de revaloriser les collègues qui débutent pas ceux qui sont en vitesse de croisière (un peu comme les représentants syndicaux qui sont majoritairement en classe exceptionnelle en fin de carrière contrairement à ceux qui n’ont jamais milité ; là personne pour le dire 🙁
Mais d’où il sort celui-là avec ses remarques de comptoir?
Mes remarques de comptoir valent autant que les tiennes cher collègue. Bien t’en fasse.
Chaque collège avec des Ulis et 1 ou 2 AESH par classe n’est pas toujours à la même enseigne. La qualité de l’équipe de direction, les CPE, mes autres collègues etc… Sont beaucoup dans les histoires humaines et de reconnaissance… Je rappelle que pour Samuel Paty, des collègues n’avaient pas été sympa avec lui ; il ne faudrait pas l’oublier !
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