Une énième réforme du CRPE, concours des professeurs des écoles, à venir.
Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a récemment témoigné devant l’Assemblée nationale des difficultés que rencontrent les étudiants en master 2 MEEF, Master mention métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, qui ont une année surchargée avec des stages, la rédaction d’un mémoire et la préparation du concours pour devenir professeur des écoles.
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— 🍏 Du pognon pour les profs! 💰 (@Ithyphallique) May 12, 2023
Ndiaye critique la réforme Blanquer des concours de 2021
“Cela pose la question du M2 qui est particulièrement dense avec le stage, la préparation du concours et le mémoire. À l'évidence, on a clairement un sujet avec le M2, ce qui pose la question de la réforme du concours.” pic.twitter.com/pLrzBH8I5t
Le ministre a soulevé la question de la réforme du CRPE qui a déjà été récemment réformé par son prédécesseur Jean-Michel Blanquer. Selon M Ndiaye, cette réforme n’a pas résolu tous les problèmes et il est possible qu’une nouvelle réforme soit nécessaire pour améliorer la situation des étudiants et faciliter leur passage dans l’enseignement.
Ces dernières années, de nombreux changements ont été apportés au système éducatif français pour répondre aux besoins croissants des étudiants et des enseignants. Malgré cela, il reste encore des défis à relever, notamment en ce qui concerne la formation des futurs enseignants.
Pour les enseignants qui ne suivent pas de près les différentes réformes du CRPE il est maintenant compliqué de s’y repérer avec les différents changements de noms (école normale, IUFM, INSPE, …), les épreuves du CRPE qui évoluent régulièrement et les différents statuts des stagiaires (M2 alternants, PES 100%, PES à temps partiel etc…).
On sait que la question du recrutement des enseignants est devenue prioritaire pour le gouvernement qui n’arrive plus à pourvoir tous les postes faute de candidats suffisants. Le ministre a encore reconnu récemment que la rentrée de septembre 2023 serait à nouveau très compliqué en terme de recrutement d’enseignants.
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Pourquoi ne parle-t-on jamais de tous ces enseignants en disponibilité pour suivre leur conjoint et à qui on interdit d’enseigner alors qu’il y a des besoins dans le secteur où ils habitent ? Combien d’enseignants sont ainsi dans la nature, à
faire des petits boulots alors que des élèves sont sans professeur juste à côté ?
Il faudrait que toutes les personnes titulaires d un Master puissent accéder à une année de formation de professeur et qu au bout de cette année, un examen de fin leur permette d être titularisés. Exit ces concours décourageant plus d un !
Il y aura même un poste de moins pourvu. Ça fait deux ans de suite que je postule à l’Ile Maurice, j’ai été prise. J’ai signé un contrat. On me refuse mon détachement ainsi que le recours (manque de personnel). Il me reste la disponibilité… Je vous laisse deviner la future réponse
… Et bien je travaille encore 1 ou 2 ans pour eux et puis ils se debrouilleront avec ma belle démission.
Je besion De travail professionnel
Augmenter les salaires des enseignants de 25% et vous verrez qu’il n’y aura plus de pénurie…
ça devrait résorber une partie de la pénurie en effet ^^
Je suis étudiante à l’INSPE de la réunion. Je viens de valider ma deuxième année master mais même pour une bourreaux du travail comme moi, la surcharge de travail était telle que cela à détériorée ma santé.
Le nombre d’abandons depuis que je suis entrée dans ce master est affligeant. Et cela est principalement lié à nos conditions d’étudiants et de l’auréat au concours.
Toute l’année on a dû jongler constamment entre les cours de l’inspe, les semaines de stages (1 semaine sur 2) où on devait remplir diverses tâches pour contribuer à l’enseignement proposé par notre MAT (assister des séances pour faire de la rémediations avec les élèves par exemple ou du co-enseignement) mais aussi prendre la classe au minimum 1 journée en responsabilité (sous tutelle de la MAT biensûr) si ce n’est plus en fonction des semaines et si on était volontaire dans le travail. Pour ma part cela représentait une dizaine de séances minimum à préparer à chaque semaine de stage.
Ajoutons à cela la prépararion au concours, la réalisation du mémoire professionnels.
Et bien-sûr nous avions les examens pour valider le master, les rapports de stages, Les dossiers pour tous et rien, la validation de la certification B2 en langue vivantes et les compétences PIX avec la mise en oeuvres de séances dans le domaine. Tout ça avec des delais très courts ou irréalisables pour fournir un travail de qualité à tous les niveaux. Car oui, on nous demandait en quelques semaines de tous réaliser en nous donnant les consignes de réalisation sur le tas. Ce qui nous empêchait de pouvoir nous organiser et anticiper notre travail.
On nous mettait en situation d’échec avant même de pouvoir commencer.
Et quand je vois qu’ils se plaignent du manque de personnes motivées à entrer dans le métier ça me fait doucement rire car on est un certains nombre de jeunes passionnés par l’enseignement et investis dans notre formation initiale. On s’est coupé en 4 pendant ces 2 ans de master pour enseigner et on n’aura pas tous la possibilité de pratiquer à la fin ou alors nous allons finir contractuels.
Dans mon Académie on a 129 posts en concours externe pour 1400 inscrits au départ. Les gens on déserté au fil des épreuves et on était entre 600 et 700 à avoir passé tous les écrits. Maintenant on est 270 admissibles et la moitié va se retrouver sur le carreaux même en tant que contractuels et à la rentrée on va voir arriver pleins de contractuels non formé.
Et si ils embauchaient ceux qui sont vraiment motivés et qui ont déjà un pied dedans. Je le passe en 3eme voie, je travaille en école depuis 10 ans,j’ai eu 14 de moyenne au écrit et je ne suis pas prise !!! C’est décourageant. 22 postes pour la 3 eme voie une honte!! Augmenter le nombre de postes et prenez les personnes motivés, pas ceux qui vont démissionner au bout de 2 mois!!