Le ministère fait distribuer un flyer aux enseignants pour expliquer la future revalorisation
Toutes les écoles du pays ont récemment reçu un mail du ministère, demandant aux directeurs et directrices de télécharger, d’imprimer et de distribuer en version papier une infographie aux enseignants. Cette infographie vise à expliquer les détails de la revalorisation « socle » prévue pour la rentrée de septembre, ainsi que de présenter le « pacte » proposé par le gouvernement.
Dans le document on peut remarquer, comme nous vous l’indiquions déjà dans cet article, que le soutien aux élèves de sixième sera une mission prioritaire dans le cadre du pacte. Cela confirme, que les autres missions pourraient être conditionnées à l’acceptation dans un premier temps d’aller faire du soutien en maths et français au collège.
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Il convient de souligner que cette opération de communication du ministère de l’Éducation nationale vise à promouvoir une revalorisation qui fait l’objet de nombreuses critiques. En effet, les attentes initiales étaient élevées, avec la promesse de revalorisation salariale inconditionnelle de 10% pour tous les enseignants dès janvier 2023, telle qu’annoncée par le candidat Emmanuel Macron. Or, la revalorisation « socle » proposée est loin de répondre à ces attentes, suscitant ainsi des déceptions et des frustrations parmi les enseignants.
De plus, le « pacte » présenté par le gouvernement est largement critiqué de toutes parts. Les organisations syndicales, représentant les intérêts des enseignants, ont exprimé leur mécontentement et leur désaccord face aux mesures proposées. Les différentes organisations syndicales ont même choisi hier de claquer la porte avec le ministère de l’Éducation nationale, soulignant ainsi les divergences et les insuffisances du « pacte » présenté.
Cette contestation persistante souligne les écarts entre les promesses initiales et les mesures concrètes mises en place. Les enseignants et les organisations syndicales réclament une revalorisation salariale significative et des conditions de travail améliorées, qui prennent réellement en compte les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien. La volonté de dialogue et de concertation du ministère est donc mise à l’épreuve, tandis que les critiques et les revendications demeurent. Une réévaluation sérieuse et une prise en compte réelle des besoins des enseignants sont nécessaires pour répondre aux attentes légitimes de la profession et garantir une véritable amélioration du système éducatif.
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Jamais content ces profs.
Je suis d’accord avec vous la France se porterais mieux sans profs comme ça on aura encore plus d’imbéciles comme vous.
Passez les concours, ainsi on aura au moins un prof content : vous
Quelle dégradation du statut d’enseignant ! Je pense qu’aujourd’hui ça atteint des limites… Veut-on la mort de notre système d’éducation « nationale »?Enseignants,ne vs laissez pas » entuber » mais Résistez.
La propagande gouvernementale bat son plein parce qu’ils n’ont plus rien à proposer. Si l’on veut être au niveau de l’Allemagne
ou seulement au niveau des années 70 un professeur débutant devrait toucher 3112,06 € net avant impôt.( 1353,07 × 2,3 smics). En Allemagne le salaire moyen net avant impôt d’un professeur débutant est de 3028,50€ contre 1451€ en France. Donc même à 2000€ net avant impôt à partir de septembre on est encore loin du compte.
Tout est dit et parfaitement résumé. Déconsidérer nos enseignants et nos professeurs, c’est aussi déconsidérer l’éducation et l’instruction de nos futures générations. Le mal est déjà en route et nous hériterons de la société que nous méritons.
Il me paraît cependant normal de conditionner cette revalorisation au sein de l’EN car le niveau d’implication, de motivation et de remise en question des enseignants n’est malheureusement pas égal… En revanche cette revalorisation devrait être bien plus conséquente afin de revaloriser très vite la profession et de pouvoir se projeter vers le recrutement de personnels beaucoup plus qualifiés dans les prochaines années : les compétences nécessaires aujourd’hui chez un PE sont en effet beaucoup plus larges et plus complexes qu’à l’époque de Marcel Pagnol…
A méditer par nos politiques qui ont le mérite d’essayer de faire évoluer les choses après des dizaines d’années d’apathie mais qui devraient vraiment mesurer les enjeux sur le long terme et débloquer de « vrais moyens » autour de cette réforme pour que celle-ci ne soit pas simplement « un coup d’épée dans l’eau ».
Il est très difficile et même subjectif de rémunérer un enseignant au « merite ». Sur quoi aller vous vous baser? Les résultats aux évaluations nationales (qui dépendent en grande partie de votre secteur et de votre public) de vos « projets pédagogiques »? dont l’inspection est friande car c’est une belle vitrine. Nombres d’enseignants s’investissent dans l’anonymat de leur classe sans projets clinquant mais avec sérieux, constance, tant auprès de leurs élèves qu’auprès des familles avec lesquelles il est important de dialoguer pendant que certains se mettent en avant auprès de leur hiérarchie avec des projets tape à l’œil qui masquent manque de rigueur dans ke quotidien. Sans parler de la subjectivité des inspections éloignées de la réalité journalière de la classe, de l’école. L’efficacité d’un enseignant est difficilement quantifiable, il n’y a pas de « rendement » de « productivité ». Par contre réfléchir à des primes basées sur du concret nombre d’élèves dans la classe ( corriger 15 ou 30 cahiers cela ne prend pas le même temps sans parler de la gestion de la classe), cours simple ou double, présence d’élèves primo-arrivants ou en situation de handicap demandant une attention spécifique, oui cela aurait dû sens.