Belloubet, une ministre pour amadouer les professeurs ou un infléchissement de la politique?
Le paysage politique français a connu un changement rapide au sein du ministère de l’Éducation nationale, avec Nicole Belloubet prenant les rênes après la brève période d’Amélie Oudéa-Castéra, qui a suscité des polémiques et n’a occupé le poste que pendant moins d’un mois. Cette transition a été soulignée par des déclarations du Premier Ministre, Gabriel Attal, qui a admis lors d’une interview que Oudéa-Castéra n’était pas en mesure de faire avancer le ministère, justifiant ainsi la nécessité d’un changement.
Un Geste en Direction des Enseignants
Le choix de Nicole Belloubet pour le poste de ministre de l’Éducation nationale peut être interprété comme un geste en direction des enseignants. Son parcours professionnel montre une implication antérieure dans le domaine éducatif, notamment en tant que rectrice. Elle a démissionné de son poste de rectrice de l’académie de Toulouse en 2005 pour dénoncer le manque de moyens dans l’éducation, montrant ainsi son engagement envers les problématiques du secteur.
Un Parcours Controversé et Engagé
Nicole Belloubet, agrégée de droit public et professeure des universités, a marqué son passage au ministère de l’Éducation nationale par une démission retentissante en 2005. Cette action était une protestation contre les décisions du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin visant à réduire le nombre d’enseignants et à supprimer les travaux personnels encadrés.
Des Positions Antérieures en Conflit avec la Politique Actuelle
L’histoire de Belloubet révèle des positions antérieures en contradiction avec la politique actuelle. Elle a par exemple défendu la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem en 2016, une réforme vivement critiquée actuellement par Gabriel Attal. De plus, elle s’est opposée à l’idée de l’uniforme à l’école, la qualifiant de « faribole sur la restauration de l’autorité ou le port de la blouse » alors qu’elle va devoir dès la rentrée de septembre 2024 mettre en place son expérimentation. Ces positions antérieures soulèvent des questions sur la cohérence entre son passé et la politique qu’il lui est demandé de mettre en œuvre dans les prochains mois.
L’Énigme Belloubet : Infléchir ou Continuer la Politique Actuelle ?
La question principale qui se pose maintenant est de savoir si Nicole Belloubet fera infléchir la politique éducative actuelle ou si elle incarne simplement une personnalité destinée à apaiser le corps enseignant tout en continuant sur la voie tracée.
Le premier indice a été donné ce matin lors de sa passation de pouvoir au ministère où elle a déclaré:
Respect et autorité sont le cadre nécessaire aux apprentissages. Les mesures annoncées vont en ce sens, je poursuivrai cette dynamique
Nicole Belloubet le 09.02.24
Les prochains mois diront si elle saura concilier son passé engagé avec les attentes du Premier Ministre Gabriel Attal et du président Macron en matière de réformes éducatives.
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Belloubet ou autres..
L’Ecole est le miroir de notre Société…
J’applaudis mes collègues qui quotidiennement tiennent la barque alors que le gouvernail n’est que marionnette assujettie aux bons vents du Globe, ce dernier, s’apesantant tant sur son sort, qu’il en oublie, la mer… Qu’il en oublie l’océan qui le porte….
Bravo aux petites mains mains du QUOTIDIEN qui portent l’Ecole, à bout de bras, des fois même à #bout de souffle#, tant l’humain les imprègne.
Croire au levain qui s’annonce être une bonne fournée, Croire au firmament que les étoiles annoncent… Laisser apercevoir un monde meilleur, une poudre d’espoir… N’est ce donc pas là, la preuve que l’homme doit encore apprendre…
Après avoir vilipendé le cours magistral et vanté les mérites de la pédagogie de projet, Mme Belloubet a achevé la complétude de son portrait de pédagogiste notoire. D’un autre côté, les orientations que l’exécutif a prévues en matière d’éducation, avant sa nomination, semblent s’inscrire dans une vision plutôt conservatrice (discours sur le retour de l’autorité et sur le port de l’uniforme, etc., idées que Mme Belloubet a qualifiées naguère de « fariboles »).
Dès lors, l’on aimerait comprendre comment compte-t-elle gérer ce qui s’apparente tout de même à un antagonisme idéologique rédhibitoire.
Pour mieux appréhender la réflexion dans tous ses détails, suivre le lien ci-après :
https://antipedagog.wordpress.com/2024/02/14/a-la-recherche-dune-posture-coherente-pour-le-ministre1-belloubet/