Vidéo choc : Découvrez comment Jean-Michel Blanquer tente de justifier le rapport McKinsey à 1 628€ la page

Dans une vidéo dévoilée lors de l’émission Cash Investigation, diffusée le 17 septembre 2024 sur France 2, Élise Lucet confronte Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale, au sujet du rapport controversé commandé en 2020 à McKinsey pour un montant de 496 800€. Ce document, qui avait coûté 1 628€ par page, avait fait scandale, notamment en raison de son inutilité perçue, dans un contexte où les enseignants réclament depuis longtemps une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail.

Un rapport coûteux et inutile

Le rapport McKinsey, commandé pour près de 500 000€, avait choqué par son coût exorbitant. Alors que les ressources du système éducatif sont limitées, cette dépense a été perçue comme injustifiée, voire indécente. Les enseignants, qui demandent depuis des années une revalorisation de leur métier, auraient préféré voir cette somme investie dans des projets concrets pour améliorer les écoles ou leurs conditions de travail / salariales.

Les explications de Blanquer

Dans la vidéo, Jean-Michel Blanquer justifie le recours à McKinsey, parce que, selon lui, le ministère de l’Éducation nationale n’est pas capable de réaliser des études comparatives internationales comme McKinsey peut le faire. Il explique que cette expertise technique est nécessaire pour accéder à des analyses globales, et non réalisables en interne.

Face aux questions d’Élise Lucet, qui use d’une maïeutique subtile pour le pousser à justifier ses choix, Blanquer se dédouane également en minimisant la responsabilité de son ministère dans cette affaire. Il affirme que d’autres ministères étaient beaucoup plus concernés par l’intervention de cabinets privés, suggérant ainsi que l’Éducation nationale n’était pas au cœur de ce scandale. Cette tentative de minimiser l’importance de l’affaire au niveau de son ministère a cependant laissé de nombreux observateurs sceptiques, d’autant plus que la somme engagée reste importante pour un rapport jugé de faible impact.

Une attitude paternaliste face à Élise Lucet

Lors de cet échange tendu, Jean-Michel Blanquer adopte une posture paternaliste, accompagnée d’une légère tape sur l’épaule d’Élise Lucet, comme s’il cherchait à minimiser l’importance de ses questions. En plus de ce geste condescendant, il tente de la décrédibiliser en affirmant que les méthodes de la journaliste « ne sont pas dignes d’une démocratie », une remarque perçue comme une tentative de discréditer le travail d’investigation mené par Cash Investigation. Ce double discours, mêlant condescendance et attaque directe, a renforcé le sentiment qu’il cherchait à esquiver une véritable discussion sur le fond du problème.

Une crise qui persiste

Alors que l’Éducation nationale fait toujours face à une crise de recrutement et que les enseignants continuent de demander des revalorisations salariales, cette affaire est vue comme un exemple de gestion déconnectée des réalités du terrain. Les ressources publiques auraient pu être allouées à des projets plus concrets, permettant d’améliorer directement les conditions de travail des enseignants, plutôt qu’à des rapports d’experts externes perçus comme peu utiles.

Découvrez la vidéo diffusée dans Cash Investigation, où Jean-Michel Blanquer tente de justifier cette dépense controversée face à une Élise Lucet persévérante et déterminée.

Regardez comment Blanquer semble avoir peur de parler face caméra quand on lui pose des questions sur McKinsey. Ce mec est effrayé ! Peur de quoi ?
On parle d’argent public, donc ces gens méritent de se faire cuisiner pendant une commission d'enquête ! #CashInvestigation pic.twitter.com/rMY7BnZdAz

— Kunta van den Kinté  (@denkinte_2) September 17, 2024

Pour voir l’émission complète « McKinsey, une firme au cœur du pouvoir », suivez ce 👉 lien.