Le ministre de l’éducation nationale avoue que le pacte de revalorisation ne compensera pas la perte de pouvoir d’achat et que le métier n’attire plus.

Lors d’une commission à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a déclaré que le « pacte de revalorisation » proposé ne suffirait pas à compenser le pouvoir d’achat perdu par les enseignants au fil des années. Selon lui, le problème est plus profond que cela, et il est nécessaire de régler le problème d’attractivité du métier.

Le ministre a également souligné que l’augmentation du nombre de postes dans l’éducation nationale ne servirait à rien si le métier n’attire plus les jeunes diplômés. Actuellement, 17% des postes aux concours restent vides, ce qui montre un désintérêt croissant pour la profession.

Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a également souligné que les jeunes ne veulent plus faire de l’enseignement un métier à vie. Il a déclaré qu’il était nécessaire d’envisager des « portes d’entrée et de sortie » pour permettre aux enseignants de changer de métier ou de prendre des pauses dans leur carrière tout en conservant leurs acquis et leurs compétences. Selon le ministre, cela pourrait aider à rendre le métier plus attrayant pour les jeunes générations qui recherchent une plus grande flexibilité dans leur vie professionnelle.

Il est clair que pour attirer de nouveaux candidats à l’enseignement, il est nécessaire de travailler sur l’attractivité de la profession. Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a souligné que cela devrait être un chantier prioritaire pour l’éducation nationale. Des efforts doivent être déployés pour revoir la formation, les conditions de travail, ainsi que la rémunération des enseignants afin de redonner de l’attrait à cette profession. L’objectif est d’encourager de nouvelles vocations et de maintenir un niveau élevé d’excellence dans l’éducation en France.