Le ministre annonce que les élèves harceleurs pourront être déplacés dans une autre école sans l’accord des familles.
Le ministre de l’Éducation nationale a récemment annoncé une mesure importante pour lutter contre le harcèlement scolaire en France. Sur les ondes de RTL, il a déclaré que les élèves harceleurs (6 – 11 ans) pourraient être déplacés dans une autre école, en dernier recours, sans l’accord des familles mais avec l’accord du maire.
Jusqu’à présent, c’était souvent l’élève harcelé qui était contraint de changer d’école pour échapper à ses agresseurs. Cette situation était d’autant plus difficile à vivre pour la victime, qui se retrouvait souvent isolée et privée de son environnement habituel.
Cependant, la mise en place de cette mesure n’est pas simple et nécessite un cadre réglementaire adéquat. Actuellement, il n’existe pas dans les écoles de conseil de discipline permettant de mettre en place ce type de déplacement. Cette nouvelle réglementation devra donc être mise en place pour garantir le respect des droits de chacun et préserver le bien-être des élèves.
Il est important de souligner que le déplacement des élèves harceleurs dans une autre école ne sera envisagé qu’en dernier recours, une fois que toutes les autres solutions auront été mises en place (prévention, éducation, sanction,…) mais que la séparation, pour le bien de l’élève harcelé, reste nécessaire. Cette mesure sera mise en place dans le cadre du programme PHARE, qui a pour objectif de prévenir et de lutter contre le harcèlement scolaire.
Harcèlement scolaire : "À l'avenir, en dernière analyse, c'est l'élève harceleur, et non pas l'élève harcelé, qui devra être scolarisé dans une autre école"@PapNdiaye, ministre de l'Education nationale, invité de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/T4u6HGXMmA
— RTL France (@RTLFrance) April 11, 2023
Le harcèlement scolaire est un problème qui touche de nombreux élèves et qui peut avoir des conséquences dramatiques sur leur vie. En prenant des mesures concrètes pour lutter contre ce fléau, le gouvernement français montre qu’il prend au sérieux cette question et qu’il est engagé à protéger les élèves contre toutes formes de violence à l’école.
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À part déplacer le problème qu’apporte cette mesure à la problématique comportementale de certains élèves ?
Elle s’ajoute à tout le travail qui doit être mené (éduquer, faire prendre conscience, arrêter la situation)… Dans certains cas, et même quand la situation est réglée, il est nécessaire de séparer le harcelé et le harceleur. Il parait normal que si un choix est à faire ce soit au harceleur de changer d’école et non à la victime. La situation était inversée et n’avait pas de sens.